Parfum d'Empire - Mal-Aimé
Parfum d'Empire - Mal-Aimé
Ou l’éloge des mauvaises herbes
Vous les voyez partout. Ne les sentez nulle part. Aucun parfum ne les honore. Inspiré par une plante commune à l’essence rare, l’inule odorante, et par tout le cortège des mal-aimés – chardons, orties, ronces et racines – ce parfum iconoclaste leur rend enfin justice.
LE MOT DU PARFUMEUR… Marc-Antoine Corticchiato
« Mauvaises herbes : je pense que c’est une appellation injuste car elles sont souvent bienveillantes et peuvent posséder des vertus bénéfiques pour la santé, à l’image de l’inule ou de l’ortie. Je n’ai d’ailleurs jamais eu le cœur d’éliminer les plants d’inule sauvage qui poussent dans mon jardin au milieu du maquis. » Ce Mal-Aimé est un hommage à l’amitié. L’essence utilisée par Marc-Antoine Corticchiato est distillée par Stéphane et Alexandre Acquarone, fils de Lucien Acquarone, « mon complice de maquis et de brousse, de la Corse au Vietnam en passant par Madagascar et La Réunion », raconte le parfumeur. Ingénieur spécialisé dans la fabrication d’unités d’extractions de plantes, « Lucien était un magicien qui pouvait obtenir le meilleur de leurs parfums sans altérer leur senteur originale, toujours au plus proche de la nature. » Cet aventurier, « capable de partir du jour au lendemain à l’autre bout du monde pour un projet dingo » partageait avec Marc-Antoine Corticchiato, en plus de l’amour de la gastronomie, des vins et des plantes à parfums, une grande affection pour l’inule « cette plante à la senteur si particulière, mais rejetée de tous. Durant de très nombreuses années nous l’évoquions souvent en nous disant qu’il fallait faire connaître le parfum de cette ‘mauvaise herbe’ à la personnalité si particulière. Mais il est parti trop tôt. » Mal-Aimé, parfum gorgé d’essence d’inule provenant des productions corses de ses fils, est donc « un clin d’œil à Lucien. Lucien qui de là-haut doit se marrer, coupe à la main, œil vert et pétillant. Vert comme l’essence d’inule et pétillant comme son champagne préféré. »